En vrai elle en a seize dans le roman de Madame de La Fayette, mais celle de Benoit Schwartz est née en 2000. Voilà cinq ans que Ma non troppo s’est associé à cette aventure. Aujourd’hui, à Eaubonne, à l’Orange Bleue, nous recevions des classes de premières, des jeunes gens de l’âge des protagonistes du roman. Et quelle belle écoute !

Quand nous arrivons jouer une princesse, nous sommes toujours bien accueillis par les gens du théâtre, ceux qui exercent les métiers de l’ombre et sans lesquels on ne verrait pas un spectacle. Derrière le rideau chacun connait son office, et le ballet du montage du décor, où que nous allions, a un rythme à peu près semblable. La table est déjà montée par les techniciens, et après avoir sorti les cantines de la voiture, nous installons les grandes nappes blanches. Autour de nous les éclairagistes installent les projecteurs, on rencontre l’équipe de la direction, de l’administration, de la communication, de la billetterie. Le régisseur trouve des solutions à tout (petite table, taps noir, sorties par ci ou par là, organisation de la journée, et même tout un tas de trucs qu’on imagine sûrement pas). Benoit installe « nos bougies », et nous déballons la vaisselle et ce qui fera la belle table de saison. Les effluves de clous de girofle, de badiane et de gingembre qui sortent des malles donnent le parfum du spectacle. C’est un peu comme si nous revêtions petit à petit nos costumes. Puis les serviettes, les dragées — nous sommes maintenant experts dans le contrôle qualité des amandes.

Benoit s’occupe ensuite de ce qui va toucher au repas, rencontre les équipes de la restauration et ceux qui sont chargés du service. Nous faisons quelques notes, retouchons les accords de nos instruments. En fonction de ce que nous jouions la veille ou des changements hygrométriques, un peu de bricolage est parfois nécessaire. Par exemple un basson bourré d’humidité à Loudéac va tomber en morceau si on ne lui remet pas un peu de fil aux jointures à Eaubonne, le tambour va prendre une quinte et le violon sera beaucoup plus facile à accorder.

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Nous faisons escale au collège de Gaillon, dans l’Eure, pour jouer pour la première fois devant des classes de quatrième. La salle multi-activité a changé d’aspect en moins de deux heures !

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Tout beau tout chaud, et c’est au label Son an ero !

Avec
Marie Perbost • soprano
Paul-Antoine Bénos • contre-ténor
Mathilde Horcholle • traverso
Louis Creac’h, Fanny Paccoud • violons
Camille Rancière, Camille Aubret • alto
Keiko Gomi, Claire Lamquet • violoncelle
Anne-Marie Blondel • orgue
Youen Cadiou • contrebasse
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En Deux soirée, au Beaj Kafe de Brest et Aux Deux rivières de Morlaix, Arthur a mis les Saxons en déroute, affronté deux sirènes et un Génie du froid, pour finalement retrouver sa bien aimée, et nous la joie de jouer dans des cafés merveilleux devant un public chaleureux.

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Même si les temps ne sont guère aux grands banquets nous avons réussi à adapter La Princesse de Clèves que nous donnons en ce moment avec La Bao acou. La magie a opérée au Lycée Félix Le Dantec à Lannion en janvier et il reste quelques places pour Arvédon, dans le Prieuré du Mont Saint-Michel.

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Après trois belles journées à jouer notre re-création de Peau d’Ane, nous préparons la version 3-5 ans que nous allons jouer lundi et mardi devant 2000 enfants.

La fée, Cloé Rousset, est maintenant sur son trapèze, et nous avons ajouté de nouvelles chansons de Jean-Baptiste Matho, compositeur natif de Saint-Malo, dont les airs se prêtait à merveille aux fureurs du roi.

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